Côte des basques - Notre Dame d'Uronea

17-12-2017

Marie Claire et Michel, Christiane et Jean Paul.

Dénivelée : 157m

Distance : 9,100 Km AR

Total 3H39

Temps nuageux avec éclaircies.

Carte IGN TOP25 1/25000 1344 OT "Bayonne - Anglet - Biarritz - Côte d'Argent"

Les repères de type (UR01) renvoient au tableau de coordonnées GPS

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Jean Pierre Guyon

Venant de Bardos, nous prenons l'A64 jusqu'à Biarritz et nous continuons en direction de Bidart et Saint-Jean-de-Luz par la D810.

Nous passons Bidart et faisons demi-tour au rond-point qui se situe juste après l'Ouhabia. Nous prenons alors la première route à droite (Rue de la chapelle) en direction de la chapelle d'Uronea.

Nous laissons une voiture sur le parking de la chapelle Notre-Dame d'Uronea (UR34).

Nous repartons en direction de Biarritz avec la seconde voiture. Après le musée du chocolat qui se trouve sur la gauche de l'Avenue Beau Rivage, nous prenons la rue Notre Dame sur notre gauche, et nous nous garons dans le virage au niveau de son extrémité Sud.

On peut noter que cette randonnée constitue la continuité de la "Promenade naturaliste et historique sur le littoral à partir du phare de Biarritz" en direction du Sud.

- 10H46 - 44m (UR01) Nous démarrons en descendant une première volée d'escalier vers le sud, pour une seconde à 90° sur la droite, face à la mer. Nous prenons l'allée qui descend sur notre droite en-dessous de l'Avenue Notre-Dame direction Nord. Nous descendons ensuite une longue série de marches d'escalier pour rejoindre le littoral.

- 10H54 - 7m (UR02) Nous descendons sur la plage en empruntant une rampe en béton, prenant gare de ne pas glisser sur les mousses bien présentes en partie inférieure. Lorsque nous avons pris pied sur le sable, nous tournons le dos au Rocher de la Vierge et à la Villa Belza, pour partir vers le Sud avec les Peñas de Haya en face de nous et le Jaïzkibel un  peu plus à droite.

Rocher de la Vierge et Villa BelzaPeñas de Haya

- 11H14 - 0m (UR03) Nous passons à la plage Marbella et continuons vers le Sud.

- 11H19 - 4m (UR04) Nous prenons pied sur une dalle en béton qui se prolonge vers la mer sur notre droite. Il s'agit de l'ancien exutoire de la station d'épuration de Biarritz. Il ne sert plus que de déversoir à l'heure actuelle, car un émissaire sous-marin a été créé pour évacuer les effluents de la station. Nous avançons sur la dalle béton pour continuer vers le Sud avec un beau point de vue sur Ibardin, Mandale, Faalegi et Choldokogaina.

Nous prenons pied sur l'ancien exutoire de la station d'épurationIbardin, Mandale, Faalegi, Choldokogainz et Peñas de Haya.

- 11H24 - 7m (UR05) Devant le poste de secours de la plage de la Milady, nous nous engageons (sur notre droite) sur une piste sablonneuse qui longe les enrochements de protection du pied de falaise.

Nous nous engageons sur une piste sablonneuse qui longe les enrochements de protection du pied de falaise.

- 11H25 - 6m (UR06) Nous montons les escaliers qui se trouvent sur notre gauche.

- 11H26 - 14m (UR07) Nous laissons le parking Junon en face de nous, pour prendre la promenade littorale aménagée sur notre droite.

Le parking "Junon" est ainsi nommé en raison de la présence d'un petit monument qui a été édifié au-dessus du parking, côté Sud-ouest, et qui évoque un sous-marin français lancé en 1964. Il fut parrainé par la Ville de Biarritz en 1986. On trouve d'ailleurs un ex-voto de ce sous-marin (voir photo ci-dessous) au centre du tympan de l'entrée de l'église Sainte Eugénie de Biarritz. Il a été offert par l'équipage pour invoquer la protection de Notre Dame du Bon Secours.

On peut noter que précédemment, ce parking était appelé "parking des abattoirs", car autrefois, les abattoirs de Biarritz (voir photo ci-dessous) se trouvaient à cet emplacement.

Ex-voto du sous-marin Junon à l'église sainte eugénie de Biarritz.Les anciens abattoirs de Biarritz à la Milady

Marie Claire nous raconte qu'elle est montée en talons et en robe de mariée, au sommet d'un des rochers de Peyreblanque que nous voyons à l'extrémité Sud de la plage de la Milady !

Promenade de la plage de la MiladyLes rochers de Peyreblanque

- 11H34 - 5m (UR08) Dans le dernier virage du chemin avant d'arriver à la plage d'Ilbarritz, nous voyons en contre-bas sur notre droite, l'exutoire du ruisseau Lamoulie servant de déversoir du lac Mouriscot. Nous quittons ici le territoire de la commune de Biarritz pour entrer dans celui de Bidart.

Exutoire du ruisseau Lamoulie

Nous longeons la plage d'Ilbarritz avec le château éponyme qui domine l'ensemble du site sur notre gauche. Il fut construit en deux ans entre 1894 et 1896 pour le baron de l'Espée, au cœur d'un domaine de 60 hectares. C'est Gustave Huguenin, un architecte biarrot qui en dessina les plans et conduisit les travaux. De très nombreux chemins couverts de toitures (sur une longueur de 3km semble-t-il) et de nombreux pavillons étaient aménagés à flanc de colline. À l'intérieur se trouvaient une magnifique cheminée en marbre de Carrare et un escalier monumental, mais c'est au premier étage que se trouvait l'élément principal de l'édifice: un orgue Cavaillé-Coll, que le baron adorait faire sonner les soirs de tempête ou d'orage... Un complexe et avant-gardiste système de chauffage et de réfrigération permettait de régler au degré près, la température de l'air insufflé dans les tuyaux. Cet instrument se trouve à l'heure actuelle à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. Il fut remplacé en 1906 par un orgue plus petit qui est visible aujourd'hui à l'église d'Usurbil, près de Saint Sébastien.

Château d'Ilbarritz

Au pied du domaine appartenant au château, de nombreux ponts enjambaient le ruisseau Lamoulie, déversoir du lac Mouriscot, qui aujourd'hui traverse le golf d'Ilbarritz. J'ai moi-même constaté l'existence de ces ouvrages, lorsque j'ai participé à la réalisation de ce golf. Nous avons également trouvé à cette époque, ainsi que pendant les travaux d'aménagement de la plage d'Ilbarritz, plusieurs aqueducs en maçonnerie qui convergeaient vers l'ancien moulin de Broquedis qui faisait partie de la propriété du Baron. Ce moulin avait été transformé en usine de production électrique pour alimenter le château en 220 volts ! Actuellement ce moulin a été aménagé pour abriter le poste de secours de la plage d'Ilbarritz et le restaurant "la Plancha" que nous laissons sur notre gauche.

- 11H40 - 5m (UR09) Au droit d'une aire de jeux, juste avant la terrasse du restaurant "Blue Cargo", nous revenons sur la plage en descendant quelques marches d'escalier sur notre droite. Nous poursuivons vers le Sud en nous tenant un peu éloigné du pied de falaises, compte-tenu du risque d'éboulement permanent.

Avant de poursuivre, je voudrais évoquer le bâtiment qui abrite aujourd'hui le restaurant "Blue Cargo"... Il servait à l'origine de cuisine pour le château du baron de l'Espée. Il était d'ailleurs relié au château par un sous-terrain qui fut partiellement démoli au cours des travaux de réalisation du golf d'Ilbarritz. J'en profite pour raconter que j'ai eu l'occasion de découvrir au cours de ces travaux, un magnifique ouvrage enterré, qui abrite encore à ce jour le puits qui alimentait le château. Son accès est difficile et se trouve dans l'emprise du golf, ce qui ne permet pas au public de le visiter. Voici cependant une photo de ce superbe ouvrage.

Le puits du château d'Ilbarritz

- 11H47 - 0m (UR10) En arrivant à la plage du Pavillon Royal, nous laissons la "Peyre que Bève" sur notre droite, ce qui signifie "la pierre qui boit" en patois. Comme quoi la toponymie du littoral basque n'a pas forcément que des racines en langue basque...

La "Peyre que Bève" avec les Peñas de Haya à l'arrière-plan.

Nous remarquons qu'il y a de nombreux tourne-pierres à collier qui cherchent quelques pitances dans les rochers, et nous observons une aigrette garzette qui pêche un poisson sous nos yeux avant de s'éloigner un peu pour l'avaler...

Aigrette garzetteAigrette garzette

Cette plage se nomme "Pavillon Royal", en référence à l'imposante demeure qui la domine au Sud. En fait "Pavillon royal" est le nom donné à la villa qui fut construite en 1877 par la "Société anonyme immobilière des bains de mer". Elle était destinée à devenir un luxueux hôtel avec casino. Elle fut saisie en 1883 et rachetée par M. Moussempès, un pharmacien de Biarritz. Mais en 1891, la princesse Eugène Ghika, sœur de la reine Nathalie de Serbie l'a achetée à son tour, et la villa fut alors nommée "Sachino". C'est en 1925 qu'elle fut rebaptisée "Pavillon Royal" et transformée en pavillon de luxe avec restaurant, théâtre et dancing. L'embellie ne dura qu'une année avant la faillite et la propriété fut rachetée par Alfred Loewenstein qui décéda un mois plus tard, ce qui voua les lieux à l'abandon. C'est donc au terme d'une histoire assez chaotique que la famille Latécoère a pu acquérir cette propriété, et la renomma "Villa les Ailes", en référence à l'activité dans l'aéronautique (en particulier les hydravions) de cette société. La société Latécoère a écrit les plus belles pages de son histoire et du romantisme aéronautique avec Jean Mermoz et Antoine de Saint-Exupéry, lorsqu'elle fournissait aux pilotes de l'âge d'or de l'Aéropostale les hydravions qui leur permettaient d'acheminer le courrier en Afrique de l'Ouest puis jusqu'en Amérique du Sud.

Le "Pavillon Royal" : Villa "Les Ailes"

Nous poursuivons notre chemin sur la plage, toujours direction Sud, observant au passage des formations géologiques assez spectaculaires dans la falaise. Un plissement à 90° dans le flysch témoigne d'une activité sismique  colossale au moment de la surrection des Pyrénées. Un peu plus loin, une lame de gypse fibreux de couleur blanche, tranche nettement au cœur des argiles rouges. Le gypse est une évaporite, c'est à dire que c'est une roche formée par l'évaporation de l'eau de mer et de la précipitation des sels qui y sont dissous.

Peñas de Haya et JaïzkibelLe Jaïzkibel

Un plissement à 90° dans le flyschLame de gypse fibreux

- 12H13 - 2m (UR11) Au pied d'un petit bâtiment en maçonnerie plus ou moins en ruines qui se trouve accroché en pied de falaise, nous avons l'occasion d'observer la fameuse "couche K/T"... Nous prenons le temps de  photographier cette couche géologique en étayant nos observations grâce à l'excellent ouvrage édité par le BRGM décrivant 10 itinéraires géologiques dans les Pyrénées atlantiques.

Un petit bâtiment en maçonnerie plus ou moins en ruines qui se trouve accroché en pied de falaise

Limite Crétacé - TertiaireLimite Crétacé - Tertiaire

Ce lieu est connu des scientifiques en raison de la présence d'une très fine couche sédimentaire brunâtre argileuse contenant d'importantes quantités de suie... Une équipe de l'Université de Chicago, a émis l'hypothèse que cette suie serait la preuve de l'embrasement soudain d'une partie importante des forêts de la planète il y a environ 65 millions d'années. Cet immense incendie aurait été la conséquence d'une activité volcanique intense, conjointe à la chute d'un météorite... Le taux d'Iridium (très abondant dans les météorites) de cette couche est 300 fois plus élevé que la moyenne de la croûte terrestre, ce qui justifie l'hypothèse de l'origine météoritique du phénomène... Il s'agit là de la signature d'un impact avec un objet céleste d'une taille estimée à 10km de diamètre, qui provoqua en particulier la disparition des dinosaures... Le point d'impact a eu lieu au Mexique, dans le Yucatán, centré sur le village de Chicxulub où un cratère de 200km de diamètre, daté de -65 millions d'années a été découvert.

Ces quelques centimètres représentent la limite géologique entre le Crétacé et le Tertiaire. Cette limite dans le temps marque la disparition des dinosaures et des ammonites qui fut provoquée par l'action conjuguée de cet impact et d'éruptions volcaniques gigantesques qui ont duré au moins 500 000 ans... Bidart et Hendaye (dans la baie de l'Oya) sont parmi les rares points au monde où il est possible d'observer cette couche géologique si particulière, mais qui il faut bien le reconnaître n'a aucune chance d'attirer l'œil ou l'intérêt des profanes...

- 12H20 - 8m (UR12) Au niveau d'un écoulement d'eau assez important, nous tournons à gauche pour franchir quelques enrochements, afin de prendre pied sur la partie inférieure d'un talweg de la falaise.

- 12H23 - 8m (UR13) Nous empruntons un bon sentier qui monte sur la droite en limite de falaise. La végétation arbustive est importante : Atriplex (classé plante invasive), Pittosporum (qui vient également d'être considéré comme invasif), Salsepareille et Ajonc d'Europe. Nous trouvons également quelques pieds d'Épiaire officinale et du Grémil diffus. Nous retournant vers le Nord, nous constatons que Biarritz et son littoral sont superbement éclairés. Nous avons aussi un très beau point de vue sur le château d'Ilbarritz, l'immeuble de La Roseraie et le Pavillon Royal.

Lle château d'Ilbarritz, l'immeuble de La Roseraie et le Pavillon Royal.

Biarritz et son littoral sont superbement éclairés.Biarritz et son littoral sont superbement éclairés.

- 12H35 - 63m (UR14) Nous rejoignons le sentier du littoral que nous empruntons en poursuivant sur la droite, tout en contournant un banc implanté sur les vestiges enterrés d'un blockhaus. Nous repérons quelques fleurs de Trèfle des prés.

Descente sur Parlementia

- 12H44 - 12m (UR15) Nous arrivons à la plage d'Erretegia où nous tournons à gauche pour aller nous installer sur une terrasse équipée de tables et de bancs pour manger (C'est un restaurant, mais il est fermé...).

Plage de Parlementia

- 13H05 - 19m (UR16) Nous montons quelques marches d'escalier sur la droite de la route d'accès à la plage.

- 13H06 - 27m (UR17) Nous retrouvons le balisage du sentier du littoral qui nous invite à emprunter un chemin qui monte en forêt, et nous réserve la surprise d'une série de marches d'escalier qui se révèlent fort raides pour un redémarrage... Nous remarquons dans le sous-bois de nombreux pieds de Scolopendre et d'Arum d'Italie.

- 13H12 - 74m (UR18) Nous rejoignons une route ("Corniche de la falaise"), que nous empruntons vers la droite.

- 13H23 - 60m (UR19) Nous passons à la chapelle de la Madeleine qui est magnifiquement implantée en tête de falaise, à proximité de la place centrale de Bidart. Détruite par un ouragan en 1817, elle fut reconstruite au même emplacement en 1820, comme l'atteste une plaque sur la façade Est. Nous remarquons le blason de Bidart sur la façade d'une maison toute proche. La vue est dégagée sur l'Ursuya et le Baïgura, nous voyons l'Atxuria, mais le sommet de la Rhune est pris dans les nuages.

La chapelle de la Madeleine de Bidart

Nous empruntons le chemin qui descend dans la falaise vers le Sud, laissant très vite une table d'orientation sur notre droite. Nous constatons que les Pittosporum sont couverts de fruits rouges.

Les Pittosporum sont couverts de fruits rouges.

- 13H33 - 28m (UR20) Lorsque nous rejoignons la route d'accès à la Plage du Centre, nous prenons le chemin balisé en jaune qui descend sur la droite.

- 13H35 - 9m (UR21) Nous arrivons sur la promenade littorale que nous allons emprunter vers le Sud. Quelques surfeurs intrépides bravent les éléments...

Quelques surfeurs intrépides bravent les éléments...

- 13H40 - 8m (UR22) Nous sommes à la Plage du Centre et nous prenons un escalier qui monte dans la falaise derrière le restaurant.

- 13H44 - 28m (UR23) Au sommet de l'escalier, nous traversons un parking direction Est.

- 13H46 - 27m (UR24) Nous tournons à droite pour descendre le long de la rue de l'Uhabia.

- 13H49 - 21m (UR25) Nous prenons la rue "Camboenea" sur la droite.

- 13H52 - 14m (UR26) Nous prenons une voie sans issue sur la droite, qui passe derrière le Centre de Rééducation Fonctionnelle des Embruns.

- 13H55 - 7m (UR27) Nous arrivons sur un petit parking de bord de mer que nous traversons en diagonale.

- 13H57 - 6m (UR28) À l'angle d'un mur de clôture, nous prenons le sentier qui part sur la droite. Nous trouvons une belle touffe d'Oxalis en corymbe.

- 14H00 - 5m (UR29) Nous passons sur une passerelle qui enjambe l'Uhabia. En-dessous, une porte à clapets a été aménagée pour préserver la qualité des eaux de baignade et prévenir le risque d'inondation.

Nous tournons à gauche immédiatement après la passerelle pour passer en-dessous de la Départementale 810. Une aigrette garzette est posée sur un rocher de la rive opposée, et nous laisse tout le temps nécessaire pour l'observer et la photographier.

Passage sous la départementale 618Aigrette garzette

- 14H03 - 3m (UR30) Nous laissons les routes sur la droite pour prendre le sentier herbeux (et humide) qui longe la rive gauche de l'Uhabia.

- 14H10 - 3m (UR31) Nous laissons une passerelle sur notre gauche pour continuer le long de la rivière sur un terrain assez détrempé...

- 14H16 - 3m (UR32) Nous sommes derrière le stade, et prenons le chemin stabilisé sur la gauche.

- 14H19 - 3m (UR33) Nous traversons l'Uhabia sur une passerelle et nous pouvons voir en face de nous la chapelle d'Uronea. Nous prenons le chemin qui contourne un bassin de rétention des eaux pluviales par la droite.

Nous pouvons voir en face de nous la chapelle d'Uronea

- 14H25 - 6m (UR34) Nous retrouvons la voiture sur le parking de la chapelle d'Uronea.

- 14H27 - 7m (UR35) Nous sommes devant la chapelle d'Uronea où nous évoquons nos souvenirs d'enfance avec Marie Claire. Nous y venions en pèlerinage avec nos parents, et elle se souvient encore des glaces qu'elle mangeait à cette occasion. Notre mère nous racontait y être venue pendant son enfance, en voiture à cheval depuis Anglet. C'était la sortie attendue de l'année... La maman de Michel y venait elle aussi en pèlerinage. Après quelques décennies d'interruption, ce pèlerinage est à nouveau organisé au mois de mai.

La Chapelle Notre Dame d'Uronea (la bonne eau), possède une vierge en bois doré du XVIIIème siècle mais hélas elle est fermée, et nous ne pourrons donc pas la voir... Le linteau situé au dessus de l'entrée porte l'inscription: "SANCTA MARIA ORA PRO NOBIS 1704".

La Chapelle Notre Dame d'Uronea

La source légèrement ferrugineuse située devant la chapelle avait des vertus thérapeutiques pour soigner l'eczéma. En 1515, Bidart fut frappée par une épidémie de peste, l'eau d'Uronea apporta la guérison aux pestiférés... Selon Saint Simon, Louis XIV faisait venir de la Véronique de cet endroit pour soulager son catarrhe de la vessie...

Aujourd'hui nous pouvons voir un grand panneau indiquant qu'elle n'est plus potable...

Nous récupérons la seconde voiture à Biarritz et rentrons à Bardos pour 16H00 environ.

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