Mont-Valier 21-08-2011 Christiane - Jean Paul. Dénivelée : J1: 1296m J2: 622m Total 1918m Distance : J1: 7,000Km J2: 9,500km Total 16,500km J1, montée au refuge: 4H42 J2, Mont-Valier 1H36 Total J2: 6H26 - Total J1 + J2: 11H08 Grand beau temps. Les repères de type (MV01) renvoient au tableau de coordonnées GPS Téléchargement direct des points grâce au travail de |
Nous quittons Bardos à 6H30, et nous prenons l’autoroute à Peyrehorade. Nous la quittons vite après la barrière de péage de Lestelle, sortie 20, en direction de Saint Girons. Nous suivons la D117 jusqu’à Saint-Girons où nous prenons la D618 sur la droite pour passer à Castillon-en-Couserans. Environ deux kilomètres après Les Bordes-sur-Lez, nous prenons une petite route étroite sur la gauche en direction de la réserve du Mont Valier. Il nous faut encore environ parcourir 5km pour parvenir au parking du « Pla de la Lau », situé à l’extrémité de cette route. 9H50 – 950m (MV01) Nous démarrons sur la piste qui se trouve dans le prolongement de la route, remontant la rive gauche du Ribérot. Les fleurs sont abondantes : Serpolet, Brunelle commune, Trèfle violet, Lotier corniculé, Pâquerette, Géranium herbe à robert et Cirse laineux. 9H53 – 960m (MV02) Nous laissons le gîte d’étape de la maison du Valier en contrebas sur notre gauche, et poursuivons sur la piste carrossable interdite à la circulation. Nous trouvons encore beaucoup de fleurs : Bruyère vagabonde, Géranium divariqué, Cirse des marais, Impatiente n’y touchez pas, Campanule à larges feuilles, Origan, Globulaires ponctuées, Saxifrage des lieux ombragés et Saxifrage paniculé. 10H09 – 978m (MV03) Le GR10 rejoint notre piste par la gauche, alors que notre piste va progressivement obliquer vers le Sud. Un panneau « Chemin du Valier » nous confirme que nous partons dans la bonne direction. 10H16 – 1002m (MV04) Nous laissons le chemin de « Barlonguère – Peyralade » sur la droite, pour continuer en face en direction du Mont Valier. Au niveau du « Plagnou des Masouères », deux passerelles successives nous permettent de passer aisément rive droite du ruisseau du Ribérot. Nous remarquons la présence de l’Euphraise, du Gaillet jaune, de la Germandrée scorodoïne, de la Brunelle à grandes fleurs et de l’Epiaire officinale. 10H44 – 1150m (MV05) Après avoir traversé un petit ruisseau secondaire, , un panneau indique une source sur la gauche, située à côté de la cabane de Nérech (ou Tute de l’Ours), aménagée sous un énorme rocher visible depuis notre sentier qui se poursuit sur la droite. Nous commençons à apercevoir la cascade de Nérech en face de nous, au Sud-sud-est. 10H47 – 1170m (MV06) Nous laissons sur notre gauche, l’itinéraire de la rive droite indiqué par un panneau, pour poursuivre sur la droite sur le GR en direction du refuge des Estagnous et du Mont-Valier. Nous nous accordons quelques courtes minutes de pause. Une vingtaine de mètres plus loin, une passerelle nous permet de traverser le ruisseau (qui est à sec). Voici les Œillets de Montpellier qui font leur apparition, puis les Épilobes à feuilles étroites, l’Aconit tue loup, les Rhododendrons, et les Lis des Pyrénées qui ne sont hélas plus en fleur, mais qui ont de nombreux fruits. 11H21 – 1350m (MV07) Nous nous accordons encore cinq minutes de pause, juste au pied de la passerelle située au pied de la superbe cascade de Nérech. Nous sommes entourés de Gentianes champêtres, de Centaurées noires, de Géranium des forêts, de Petite Astrance, de Carlines acaules, de Parnassie des marais et de Prénanthes pourpré. 11H40 – 1447m (MV08) Nous montons sur le sentier, très raide et très étroit, taillé dans une immense dalle de granit, pour contourner la cascade de Nérech par la gauche. C’est là que nous trouvons quelques pieds de Millepertuis nummulaire. Parvenus au niveau supérieur de la cascade, nous constatons que la Reine des prés et les Framboisiers se partagent le territoire. 11H58 – 1563m (MV09) Le sentier fait un lacet vers la gauche avant de parvenir à la cascade de la Lauze. 12H28 – 1735m (MV10) Nous nous arrêtons pour manger à côté d’un gros rocher isolé portant une marque du GR. 12H55 Nous reprenons la montée vers le Sud-est. 13H06 – 1827m (MV11) C’est lorsque le sentier passe à gauche de deux pins isolés que nous découvrons enfin la silhouette du col de Faustin et du Mont-Valier. 13H10 – 1859m (MV12) Nous passons à la cabane des Caussis. De dimensions réduites, elle est ouverte et très propre. Un bat-flanc et un plancher bois sur solives à l’étage, pourraient permettre d’accueillir une dizaine de personnes en se serrant un peu… 13H13 – 1870m (MV13) Nous laissons le sentier des étangs Long et Rond sur la droite, pour continuer en direction du refuge des Estagnous, tout en laissant un pluviomètre sur notre gauche. 13H48 – 2046m (MV14) Nous faisons une petite pause, tout en profitant d’une superbe vue sur le lac Rond, en-dessous de nous au Sud. 14H09 – 2140m (MV15) La chaleur est accablante, et Christiane profite d’un minuscule mètre carré d’ombre au pied d’un rocher, pour se protéger un peu de la canicule ! 14H16 Nous reprenons notre ascension au soleil, en prenant soin de boire tout les cent mètres, afin d’éviter la déshydratation. 14H32 – 2246m (MV16) Nous voici enfin au refuge des Estagnous, où nous apprécions énormément le Coca bien frais, et les douches chaudes ! L’après-midi se passera à farnienter aux alentours du refuge. Nous observons la présence d’une plaque scellée sur un gros rocher, qui nous rappelle que nous sommes sur le chemin de la liberté. En effet, le franchissement des Pyrénées à partir de Saint-Girons, a constitué un des épisodes les plus marquants de la seconde guerre mondiale en Ariège. Cet itinéraire qui passait par le col de Pecouch et le refuge des Estagnous, fut l’un, parmi tant d’autres, qui permit à plus de 30 000 personnes qui refusaient l'oppression nazie, de passer en Espagne afin de combattre pour la liberté. Plus de la moitié des passeurs (1000 environ) ont été blessés, mortellement accidentés, fusillés ou déportés. Nous partageons un excellent souper avant de profiter d’un beau coucher de soleil. Le refuge n’est qu’à moitié plein, et la nuit sera hyper calme. Au matin, nous préparons les sacs avant de prendre le petit déjeuner qui est servi à sept heures. 7H16 Nous quittons le refuge des Estagnous en empruntant le sentier balisé en jaune, qui chemine vers l’Est en direction du sommet. 7H19 – 2231m (MV17) Le sentier franchit une petite ravine en contournant par la gauche la cuvette des Estagnous, les petits lacs qui ont donné leur appellation au refuge. Il y a beaucoup de Saxifrage jaune des montagnes dans les zones humides, mais nous trouvons aussi de l’Alchémille et des Chardons fausse-carline. 7H52 – 2421m (MV18) Le chemin évite une zone d’éboulis en s’élevant sur la gauche. 7H56 – 2453m (MV19) Le sentier se poursuit, bien tracé vers l’Est, dans une zone herbeuse. 8H11 – 2465m (MV20) Un câble permet de se tenir pour franchir un passage rocheux un peu exposé, et nous en trouverons encore d’autres un peu plus loin. Il n’y a cependant vraiment aucune difficulté pour franchir ce passage. Nous repérons quelques Vergerettes à une fleur. 8H25 – 2653m (MV21) C’est un troupeau de brebis qui nous accueille au col de Faustin. Nous montons sur la gauche vers le Nord, en direction du sommet. 8H46 – 2790m (MV22) Le vent est maintenant très violent, et souffle en rafales qui doivent approcher les 100km/h… Le sentier est très bien tracé et la croix du sommet est en vue, donc tout va bien ! 8H52 – 2838m (MV23) Nous voici au sommet du Mont-Valier, où nous constatons qu’il ne reste plus que la croix métallique, car celle en pierre a été cassée à la base… Un randonneur que nous avons rencontré durant la montée au refuge, nous offre un thé chaud ! Il a bivouaqué au sommet, mais le vent s’est levé en cours de nuit. Parfaitement équipé, il a attendu notre passage pour nous faire cet accueil aussi sympathique qu’inattendu ! Encore un grand merci à toi, ami d’un jour, pour le thé et pour ta gentillesse lorsque nous avons tenté de faire le tour d’horizon, en bravant la violence des rafales de vent. Nous avons pu ainsi identifier le Pic de Saint Barthélémy et le Pic des Trois Seigneurs, la Pique d’Estats située juste à gauche de la pointe Est du Valier, et la silhouette massive du Mont Rouch. Plus au Sud, le Péguéra et plus près de nous la Roca Blanca, également nommée Pic de Moredo. La pyramide de la Punta Alta est plus facile à repérer, avec le Besiberri Sud un peu plus à droite. Nous remarquons que le glacier de l’Aneto a beaucoup diminué depuis le 27 juin où nous y sommes passés, et juste à droite, nous reconnaissons très bien la Maladeta. Les Posets se devinent plus qu’ils ne se voient dans la brume, alors que le Pic de Barlonguère et le Maubermé sont beaucoup plus proches de nous. Le Pic des Trois Comtes (au-dessus du lac Long) et le Tuc des Héches se dressent en avant-plan. Viennent ensuite le Mail de Bulard et le Pic du Har, puis le Pic de la Calabasse, le Pic du Gar, le Cagire et le Pic de Paloumère. En-dessous de nous, le Pic de Trémul est situé à l’extrémité du plateau rocheux des Lauzets. Au Nord, se dressent en dessous de nous : le Tuc de la Messe, le Pic de Lampau, le Pic de Pomebrunet (dans le même axe que le col de Cruzous situé à nos pieds), et le Pic de Garies. Notre ami a pu voir hier soir, avec une meilleure lumière, le Néouvielle et le Pic de Midi de Bigorre, mais lorsqu’il tente de nous les montrer, ce n’est pas vraiment facile de les deviner dans la brume… 9H10 Le vent nous pousse à redescendre sans trop tarder. 10H05 Nous repassons au refuge des Estagnous. Les gardiens font le ménage, et nous regrettons de ne pouvoir les saluer avant de partir. 10H14 Nous amorçons la descente. 10H55 Nous passons à la cabane des Caussis. 12H00 Nous faisons un quart d’heure de pause pour manger au pied de la cascade de Nérech. 13H42 Il fait encore très chaud lorsque nous rejoignons la voiture. Pour 17H00, nous sommes de retour à Bardos.
|