Cap du Carmil - Pic de Razels

25-09-2018

Brigitte et Jean Pierre, Christiane et Jean Paul.

Dénivelée : 535m

Distance : 9,200km

Total : 4H52 - Montée Cap du Carmil : 0H50 - Pic de Razels : 2H30

Grand beau temps.

Les repères de type (CR01) renvoient au tableau de coordonnées GPS

Téléchargement direct des points grâce au travail de

Jean Pierre Guyon

Arrivée au Pic de Razels

Nous quittons Bardos le lundi à 9H15, et passons par Estibeaux pour prendre Brigitte et Jean Pierre à 9H45. Nous passons par Puyoo pour rejoindre l'autoroute A64 à Bellocq. Nous passons Pau, Tarbes, Capvern et Montréjeau et nous quittons l'autoroute vite après la barrière de péage de Lestelle, sortie 20. Nous suivons la D117 en direction de Saint Girons jusqu'à Prat-Bonrepaux où nous nous arrêtons pour casser la croûte.  Nous passons à Saint-Girons, et nous nous arrêtons à Castelnau-Durban pour prendre le café "Chez Victor". Ce café restaurant à l'ancienne est très sympathique, et la place ne manque pas pour stationner sur un parking ombragé. Même les camping-cars sont bien accueillis dans ce village (il y a une aire de service à leur disposition).

Nous poursuivons sur la D117 jusqu'à Labastide-de-Sérou, et 3km plus loin, nous prenons la D221 sur la droite en direction d'Alzen. Nous avons le plaisir de voir un chevreuil peu farouche dans un bosquet sur le bord de la route Il nous laisse le temps de nous arrêter, et nous permet de descendre de voiture pour lui tirer un portrait ! Le déplacement commence bien...

Chevreuil

Nous traversons Alzen pour rejoindre Serres-sur-Arget où nous prenons à droite sur la D17 en direction du col des Marrous.

Nous arrivons vers 15H00 au col des Marrous où nous avons réservé pour deux nuits à l'Auberge des Myrtilles. Le temps est maussade, mais cette ambiance automnale donne encore plus de caractère à ce site qui se trouve au cœur du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises.

Après avoir pris possession de nos chambres, nous montons en voiture jusqu'au col de Péguère, et nous revenons en boucle en passant par le "Pla de l'Eychart". Nous avons la chance de voir deux biches qui détalent rapidement au cœur de la forêt.

 

Le mardi matin, après avoir pris un excellent petit-déjeuner à l'auberge, nous remontons en voiture jusqu'au col de Péguère. Il fait très frais (4°), mais le temps est splendide. La vue sur la chaîne des Pyrénées est d'autant plus intéressante, qu'une superbe table d'orientation nous permet d'identifier les sommets magnifiquement éclairés par la lumière du matin. Le Mont Valier domine l'ensemble et préside incontestablement ce splendide point de vue.

Le Mont Valier

- 9H43 – 1375m (CR01) Nous démarrons du col de Péguère en empruntant un chemin qui monte vers l'Est en lisière de la forêt de Caplong dont l'accès est interdit car c'est une zone de protection du grand tétras. Un panneau indique "Cap du Carmil 1h30 aller-retour".

La forêt de Caplong dont l'accès est interdit car c'est une zone de protection du grand tétras.Un panneau indique "Cap du Carmil 1h30 aller-retour"

- 9H52 – 1417m (CR02) Nous franchissons un portillon et poursuivons sur le sentier parfaitement bien tracé, avec le village de Massat en contre-bas sur notre droite.

Nous croisons un chasseur avec lequel nous prenons le temps de discuter un moment. C'est le père du guide de chasse que nous avions vu dans le reportage télévisé "L'homme qui parlait aux cerfs". C'est cette émission de la chaine "Seasons" qui nous a donné l'idée de venir à l'auberge des Myrtilles, car ce guide de chasse accompagnait Greg, l'aubergiste, pour chasser le cerf en l'appelant avec un instrument en bambou dont il a le secret...

Le village de Massat et le Mont Valier

- 10H33 – 1505m (CR03) Lorsque nous sortons de la forêt, nous pouvons voir le sommet du Cap du Carmil en face de nous. Les nombreux Crocus d'automne nous confirment que nous changeons de saison.

- 10H54 – 1615m (CR04) Nous sommes accueillis par un beau troupeau de vaches au sommet du Cap du Carmil.

Le Cap du Carmil est un belvédère extraordinaire sur les Pyrénées ariégeoises et bien au-delà à l'Est comme à l'Ouest. La table d'orientation qui se trouve au col de Péguère nous aidera beaucoup pour identifier la multitude de sommets que nous voyons d'ici... Je ne citerai que les plus connus (du moins en ce qui me concerne), mais je ne résisterai pas à présenter toute la série de photo qui illustre ce paysage exceptionnel.

Le panorama commence à l'Est par le Pic de Razels que nous allons rejoindre tout à l'heure. Suivent le Mont Fourcat et le Saint Barthélemy qui font partie de nos projets au départ de la station des Monts d'Olmes. Le Tarbésou, le Roc Blanc et le Puig Péric se détachent très bien sur l'horizon, mais nous avons surtout le plaisir de voir le Puig Carlit où nous étions montés le 21 septembre 2011.

Pic de Razels, Mon Fourcat et Saint BarthélémyMont fourcat et Saint BarthélémyCarlit

Le Puig Pedros pointe à droite du Carlit, et le Pic des Trois Seigneurs nous donne rendez-vous pour un de ces jours, un peu plus à droite.

Carlit - Pic de RhulePic des Trois SeigneursPic des trois Seigneurs - Montcalm

Le Mont Ceint se trouve au premier plan du Montcalm et de la Pique d'Estats. Toujours plus à droite nous voyons le Pic Rouge de Bassiès, le Pic des Trois Comtes, le Pic de Turguilla, le Montabone et le Mont Rouch.

Montcalm -Pique d'EstatsPic des Trois comtes- Pic de CertescansMontabone - Mont Rouch

Le Pic Montaud se distingue facilement avant d'arriver au "seigneur des lieux" : le Mont Valier.

Mont Rouch - Pic de MontaudPic de Montaud - Mont ValierMont Valier - Pic de la Serre Haute

Continuant vers l'Ouest, nous voyons le Pic de la Serre Haute et le Pic de Crabère, avec le Cap de Bouirex en premier plan, considéré comme le plus beau belvédère du Couserans... Le Pic de la Calabasse marque l'extrémité de la ligne de crête avant de distinguer au loin le Néouvielle, l'Arbizon, le Pic du Midi de Bigorre et le Cagire.

Serre Haute - Crabère - Calabasse - Néouvielle - ArbizonNéouvielle - Arbizon - Pic du Midi de Bigorre - CagireEscalette - Pic du Midi de Bigorre - Pique Poque - Cagire

- 11H12 – 1607m (CR05) Nous avons repris notre chemin en descendant vers l'Est, et nous franchissons un passage aménagé dans une clôture.

- 11H21 – 1543m (CR06) Un petit cairn marque l'itinéraire qui suit la ligne de crête.

- 11H36 – 1479m (CR07) Nous parcourons un tronçon horizontal d'une centaine de mètres sur la ligne crête, toujours direction Est.

- 11H44 – 1505m (CR08) Nous découvrons qu'il nous faut encore descendre en direction d'un col situé au pied du Pic de Razels.

- 11H47 – 1486m (CR09) Nous voici au point bas entre le Cap du Carmil et le Pic d Razels.

- 11H53 – 1493m (CR10) Nous laissons un chemin horizontal qui part sur la gauche pour monter en face vers la forêt.

- 11H59 – 1525m (CR11) À la sortie de la forêt, nous virons à droite pour suivre la lisière Nord en remontant vers l'Est.

- 12H05 – 1560m (CR12) Nous tournons à gauche pour monter en direction du sommet du Pic de Razels en longeant une clôture.

- 12H13 – 1600m (CR13) Nous voici au sommet du Pic de Razels qui nous offre un panorama pratiquement identique à celui du Cap du Carmil. Cependant, le Cap du Carmil nous bouche un peu la vue à l'Ouest, mais la vue sur le Montcalm nous semble peut-être un peu plus dégagée... Le Mont Valier reste quand-même le sujet principal du panorama.

Nous voici au sommet du Pic de RazelsArrivée au Pic de Razels

Mont Valier au-dessus de MassatCap du Carmil

- 12H55 Nous avons pleinement profité de cette salle à manger exceptionnelle et nous entamons la descente en faisant demi-tour par le même itinéraire qu'à la montée.

- 13H56 – 1615m (CR04) Nous repassons au Cap du Carmil où nous croisons deux gardes forestiers.

- 14H35 En arrivant au col de Péguère, nous allons voir la Tour Lafont (TL14) qui se trouve à 200m environ en empruntant un chemin herbeux qui monte sur la droite. Cette tour de guet des comtes de Foix a été transformée en relais de chasse (écurie au rez-de-chaussée, habitation et cave à vin à l'étage). Mais au cours de la guerre des Demoiselles en 1830, les habitants de Massat auraient vidé la cave et incendié la tour. Le dôme qui la surplombait fut détruit ultérieurement par la foudre.

La rébellion des paysans des vallées de la Bellongue, de Bethmale, du Biros et de Massat est due au vote, le 27 mai 1827, d’une nouvelle réglementation du code forestier, qui sera appliquée à partir de 1829. Elle impose : « une nouvelle réglementation de l’usage des forêts, en particulier concernant le ramassage du bois, les coupes et surtout le pâturage désormais interdit, et les droits de chasse, de pêche et de cueillette ». C'est ainsi que « les Demoiselles » font leur apparition... Les paysans apparaissent déguisés en femmes, avec de longues chemises blanches ou des peaux de moutons, des foulards ou des perruques, le visage noirci ou caché pour attaquer — essentiellement la nuit — les grands propriétaires, les gardes forestiers et gendarmes, les maîtres de forges et les charbonniers.

Il n'en reste pas moins que tout au long de la route, nous avons vu de très nombreux panneaux interdisant la cueillette des champignons...

Retour au col de PéguèreLa Tour Lafont

Nous redescendons en voiture à l'auberge des Myrtilles, et profitons de la terrasse ensoleillée devant la piscine pour écouter bramer les cerfs dans le versant opposé de la forêt.

En soirée nous mangeons le plat traditionnel de la région à l'auberge : l'Azinat. Il s'agit d'une potée aux légumes agrémentée de confit de canard, de rouzolle (farce cuite à la poêle comme une grosse crêpe) et de saucisse de couenne... Cependant les oreilles de cochon confites au piment d’Espelette peuvent sans souci être qualifiées de gastronomiques : c'était un délice ( Brigitte ne me contredira pas)...

En sortant de la salle de restaurant, le brame continue de plus belle, et les biches se trouvent à seulement quelques dizaines de mètres de l'auberge. Deux passent avec leur faon sur la route, devant l'auberge...

Le mercredi matin, nous pouvons constater qu'elles sont venues pendant la nuit, manger les hortensias dans la cour de l'auberge !

Après le petit-déjeuner toujours aussi copieux et gourmand, nous reprenons la route pour rentrer chez nous. Mais en traversant le village de Serres-sur-Arget, Jean Pierre nous montre cinq biches qui broutent tranquillement dans un champ en lisière de forêt. L'arrêt photo durera une dizaine de minutes pour profiter du spectacle. Un peu plus loin, sur la route d'Alzen ce sont trois faons qui pâturent imprudemment dans un champ au bord de la route (nouvelle séance photo).

BichesBicheBiche

BicheFaon

Nous mangeons chez Brigitte et Jean Pierre à Estibeaux et nous sommes de retour à Bardos avant 15H00.

 

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