Sculptures dans la ville

En sillonnant Biarritz, le promeneur peut apprécier de nombreuses sculptures plus ou moins monumentales. Certaines ont traversé le XXème siècle, d'autres sont beaucoup plus contemporaines.

Au centre du rond point Domremy, appelé anciennement place Jeanne d'Arc, est élevée une statue de Jeanne d'Arc intitulée "L'adieu au troupeau", réalisée par Auguste Maillard.

Au milieu du rond point du Parc d'Hiver, est érigée une statue intitulée "L'Aube". Elle fut réalisée aux environs de 1922 par Manuel Real del Sarte.

Dans la partie haute du jardin public se trouve une sculpture monumentale.

Deux autres sculptures sont situées sur les pelouses avoisinantes.

 Chérubins soutenant une coupe de fleurs en forme de coquille.

Plusieurs sculptures sont réparties aux alentours de Javalquinto. Sur la pelouse de la courette située à l'Est du château est placée une statue représentant une jeune femme se nouant les cheveux, accompagnée d'un gamin.

Cour Est de javalquinto.

Le mur de clôture Est est décoré de trois oeuvres représentant des jeunes femmes.

Mur Est Javalquinto.

Sur la droite, à l'entrée de cette petite cour se trouve une cinquième oeuvre représentant également une jeune femme.

Plus au Sud, sur la pelouse du square d'Ixelles, se dresse fièrement un soldat romain qui fut offert à la ville par la famille "Porto Riche" qui était propriétaire du Grand hôtel. Il s'agit  d'Horatius Coclès, dit "Le Borgne", 507 avant Jésus Christ. A lui seul, il contint l'armée étrusque du roi Porsenna pendant que, derrière lui, les Romains coupaient le Pont Sublicius.

A proximité de l'œuvre ci-dessus, se trouve un buste de femme en bronze. Il s'agit de Maria Malibran, célèbre cantatrice belge, née en 1808 et décédée en 1836. Elle est enterrée au cimetière de Notre Dame de Laeken à Bruxelles, où se trouve également son mari, Charles de Bériot. Ce buste est également exposé à l'Hôtel communal d'Ixelles. La ressemblance est frappante!

Maria Malibran pelouse du Square d'Ixelles.

Une plaque indique ceci:

- Jumelant leurs génies

Le grand violoniste Charles de Bériot sculpta ici

les traits de sa chère femme ixelloise illustre

- Jumelant les cœurs

Ixelles offre à Biarritz le buste de celle

qui fut si mélodieusement chantée par Musset

Septembre 1959.

Le buste de Maria Malibran  par Jacques Jaquet orne la Salle du Conseil de l'Hôtel communal d'Ixelles (ville jumelée avec Biarritz). Le bâtiment fut construit à l'initiative du mari de la cantatrice, le violoniste belge Charles de Bériot(voir photo ci-dessus à droite).

Depuis le portail monumental  de l'hôtel du Palais, nous pouvons voir un chapiteau ornée d'angelots entouré d'un massif de fleurs.

Un peu plus loin sur la gauche, une muse légèrement vêtue semble songeuse.

Le 26 Août 1930, un bas relief en bronze rappelant les séjours de l'impératrice Eugénie, fut inauguré au pied de la terrasse de l'hôtel du Palais par le maire de l'époque: Ferdinand Hirigoyen. Il déclarait alors: "les hommes passent, le bronze restera". Les Allemands ne se soucièrent guère de ces belles paroles lorsqu'ils le firent fondre pour faire des canons destinés à protéger le mur de l'Atlantique...

Durant les années 1950, un comité se forma pour faire ériger une statue à la mémoire de l'impératrice Eugénie. Celle ci devait être placée sur le rocher du Basta. Le projet représentait une somme de 900 000 francs. La dépense devait être financée par une subvention municipale de 200 000f, à laquelle s'ajoutait une souscription publique ouverte à tous les Biarrots.

Juan Luis Caussino, jeune sculpteur espagnol, fut chargé de concevoir le monument dont voici la maquette...

Maquette du monument dédié à l'impératrice Eugénie.

Il réalisa le monument en marbre de Carrare dans un atelier de Florence. Mais voici que la veille de l'inauguration par Guy Petit, le scandale éclata au moment du déballage...

Vierge pyramidale, vestale touareg, mais certainement pas impératrice Eugénie aux yeux des Biarrots...

Statue exposée dans le parc Ducontenia de Saint Jean de Luz.

Initialement remisée aux ateliers municipaux, elle faillit être placée par la ville de Bayonne sur le pont Saint Esprit, avant que des amis du sculpteur ne la mettent en place dans le parc Ducontenia de Saint Jean de Luz où elle se trouve aujourd'hui...

Le tribunal conclut: "une farce aussi spirituelle soit-elle, n'en est pas moins une faute qui entraîne réparation...".

Revenons à Biarritz où, dans le hall de l'Hôtel de Ville, deux statues sont placées de part et d'autre de l'escalier monumental.

Un symposium de sculpture a été organisé en 1991 sur le plateau de l'Atalaye. Plusieurs oeuvres sont exposées dans Biarritz.

Plateau de l'Atalaye, nous pouvions voir celle réalisée par Djumber Djikia, jusqu'en juillet 2011. Depuis, l'espace a été réaménagé dans le cadre de l'agrandissement du musée de la mer, et elle a été mise de côté, en attente d'un nouveau lieu d'exposition...

Djumber Djikia, plateau de l'Atalaye.

A la sortie sud du rond point de l'Europe, se trouve celle de Djemal Bjalava.

Devant l'Euskal Jaï, est placée l'œuvre réalisée par Mikel Lertxundi. Elle porte la mention: "AITA BIZKAITARRAREN BIARRITZEKO SEME EUSKALDUNA".

Celle de  Geraldo Arribas avait été placée avenue Kléber devant l'entrée des anciens ateliers municipaux (aujourd'hui déplacés comme la statue). L'œuvre de Christiane Giraud se trouve plage de la Milady à côté de la zone de jeux pour enfants, et celle de Geno Zakaraia est implantée en face de la gare de La Négresse...

Christiane GiraudChristiane Giraud

Geno Zakaraia, en face de la gare de La Négresse.

En prenant la direction de Bidart à partir du rond point d'Hélianthe, une grande fresque en trompe l'œil est située sur les façades Nord d'un ensemble de bâtiments.

Au pied de celle-ci se trouve une fontaine surmontée d'une sculpture représentant des sirènes.

La légende raconte que des marins biarrots rentrant de la pêche à la baleine bredouilles et découragés, furent attirés par des sirènes magnifiques blotties dans la grotte naturelle de la roche percée dite Roche Ronde...

C'étaient en fait des créatures du démon.

Le capitaine obtint de Dieu que ces pêcheurs ne seraient pas précipités dans les flammes éternelles et conserveraient la vie, mais seraient transformés en cormorans.

Depuis cette époque, une colonie de ces oiseaux vit et vivra sur ce rocher maudit jusqu'à la fin des temps.

Dans le square Jean Baptiste Lassalle, en 1992, a été placé un petit monument à la mémoire d'Édouard Caillau, humoriste, qui jouait régulièrement aux boules à cet endroit.

Une autre fontaine est adossée à la façade Nord d'une maison au niveau du rond point de l'avenue Kennedy. Cette oeuvre en céramique avait été initialement placée place Sainte Eugénie, mais elle fut déplacée au moment du réaménagement de cette place.

Fontaine de l'avenue Kennedy évoquant une scène de pêche à la baleine.

Bien que n'étant qu'un motif de décoration, un beau blason de la Ville de Biarritz trône au sommet de la façade Ouest du musée de la mer.

Blason de la Ville de biarritz placé sur la façade Ouest du musée de la mer.

A l'intérieur du golf de Biarritz (golf du phare), se trouve exposées deux oeuvres en bronze.

Le joueur de golf situé sur la pelouse en rentrant à droite représente Arnaud Massy: né à Biarritz le 6 juillet 1877, vainqueur du British Open de 1907. Cette statue fut inaugurée le 2 juillet 1990 par Charles de Vaney, maire d'Augusta, en présence de Bernard Marie, maire de Biarritz.

Arnaud Massy

Un peu plus loin sur la gauche, une coupe en bronze sculptée par Joël Roux, est placée sur un socle. Une plaque mentionne:

Centenaire de la Biarritz Cup

1898-1998

Statue inaugurée le 18-07-1998

par Didier Borotra

Sénateur de Biarritz

Golf Cup

En plein cœur d'Aguiléra, un bronze représente la comtesse de Bendern, bienfaitrice du sport et de la jeunesse à Biarritz.

D'autres bronzes d'une taille bien plus importante sont exposés dans la cité.

L'arbre-main de Magdalena Abakanowicz a été érigé le 12 février 2000 dans le jardin de la grande plage, en face du Victoria-surf.

L'arbre-main d'Abakanowicz, avec en fond l'hôtel du Palais.L'arbre-main d'Abakanowicz, avec en fond le Victoria Surf.

Il s'agit d'un bronze de 4,50m de hauteur, et pesant 1,200 tonne, en forme de main ouverte vers la mer. Un tronc aux ramures tailladées, dressé dans un élan spontané vers le ciel. Cette oeuvre monumentale a été acquise par la Ville de Biarritz dans le cadre de l'amélioration de l'aménagement urbain. D'un coût de 750 000F, elle a été financée par le ministère de la Culture, et les mécènes privés Jacques Darrigrand, PDG de la SAI, la SAP et l'hôtel du Palais.

Magdalena Abakanowicz est une artiste polonaise de renommée internationale, dont l’œuvre est un hymne à l’humanité. Elle est née à Falenty en 1930, mais elle vit et travaille à Varsovie. Elle a accédé à la renommée à partir des années 60, au travers de ses grandes installations de sculptures souples qui portent un nom dérivé du sien les « Abakams ». La condition humaine est rapidement devenue son sujet principal. Elle a notamment créé une collection de sculptures figuratives faites de toiles de résine, et plus tard de bronze. Environ un millier de figures qui n’ont jamais été exposées ensemble.

L’artiste qui avait effectué le déplacement depuis Varsovie à l’occasion de cette inauguration déclarait: « J’ai vu un jour des mains tendues par des manifestants qui défendaient une cause. J’y ai vu des branches d’arbres métaphoriques qui rappelaient des mains ».

Didier Borotra, Maire de Biarritz, poursuivait: « Vous avez mené une longue réflexion personnelle sur l’homme et l’histoire tourmentée de votre pays. Dans cet arbre main, vous exprimez la nécessité de penser aux autres, et la nécessité d’une grande vitalité pour dominer les drames ».

En bordure de l'avenue Foch, le bronze de "la femme basque" est élevé sur la placette Etienne Ardoin. Cette oeuvre de 3 mètres de hauteur et pesant 600kg, a été inaugurée le 11 août 1999.

La femme basque de Francisco Leiro.

Cette sculpture a été réalisée par Francisco Leiro, artiste de renommée internationale, né à Cambados (Espagne) en 1957; il vit et travaille à New York et à Cambados. Ses oeuvres sont exposées dans le monde entier et notamment dans des musées aux USA, en Espagne, au Japon, en hollande et au Portugal.

Le donateur de cette oeuvre est Pierre Levrai (New York / Biarritz).

Selon la légende, une femme basque, solide, fille de paysan ou de pêcheur, scrute avec inquiétude l'océan. Dans la tempête, elle a deviné un naufrage... Elle sauvera le capitaine et l'épousera... De leur union naîtra Biarritz, ville d'accueil, attirée par le large.

La "Cabesa de Régina"

Régina a la tête au carré. Manolo Valdès, artiste de renommée internationale a été choisi par la ville, avec l'appui de Pierre Levai, directeur de la Galerie Marlborough à New-York, pour réaliser une sculpture monumentale sur la placette des Cent-Gardes. Et voilà Régina, une somptueuse tête de femme mesurant près de 2 m 50 et pesant environ 700 kg. Du bronze brut.
« Lorsque j'ai appris que c'était Biarritz, j'ai dit waouw Biarritz ? Mais que faire dans un lieu où il y a déjà de si belles choses ! » raconte Manolo Valdés. « Je me suis trouvé confronté à deux difficultés, d'abord mon chef qui m'a mis la pression, puis le maire qui m'a rendu visite à New-York, a visité la fonderie et m'a demandé les dimensions de la sculpture que j'envisageais. J'ai sorti un mètre. » La tête qu'a réalisé Valdès est inspirée d'un tableau de Matisse il ne se souvient plus lequel et il l'a appelée Régina. L'histoire ne dit pas pourquoi. Elle a été déposée sur la toute nouvelle placette des Cent Gardes, « modeste mais pas tant que ça » a même affirmé Didier Borotra.
Donc la tête de Régina a nécessité une grue et toute la précaution du monde pour trouver son site, définitif.

Mardi 24 juin 2003 en fin de matinée, Manolo Valdés, mais aussi la directeur du musée de Valence en Espagne, d'où est natif l'artiste, la directrice-adjointe du musée Reina Sofia de Madrid, les adjoints à la culture de Bayonne et Anglet, ont inauguré la placette des Cent Gardes et la tête de Régina.

La Cabesa de RéginaRégina, un soir de neige...


     Didier Borotra: « L'art contemporain doit faire partie du quotidien de nos concitoyens, soutient le maire de Biarritz. » La sculpture de Manolo Valdès vient donc rejoindre celle d'Abakanowicz « L'arbre main » très controversé dans les jardins de la Grande Plage, et la « Femme basque » sur l'avenue Foch réalisée par Francis Leiro. « Tout choix d'œuvre donne lieu à des contestations, a noté le maire. Il reste l'émotion. La Cabesa trouvera sa place dans l'imaginaire de notre ville et sera un lieu de rendez-vous sur l'avenue de Biarritz la plus fréquentée. »

Manolo Valdés: « J'avais envie de réaliser une sculpture dont on ait l'impression qu'elle a toujours été ici. Qu'elle s'inscrive dans le lieu presque naturellement. Aujourd'hui, la sculpture n'est pas finie, le climat de la ville la rendra plus belle, un peu verte sur le haut du crâne. Elle est faite pour être touchée, du coup elle perdra de la patine à certains endroits et en gagnera en d'autres. Ce sera la preuve du succès ou non de l'œuvre. »


L'artiste espagnol né en 1942 à Valence (Espagne) et qui vit et travaille à New York, a présenté récemment une exposition originale au musée Guggenheim de Bilbao, une importante rétrospective de ses œuvres, dont plusieurs sculptures seront exposées au Casino Bellevue dans le cadre l'évènement artistique de l'été 2003: « La Fête ». Le succès de la tête de Régina est déjà incontestable, depuis deux jours, les mains baladeuses la caressent sans retenue. Y'en a même qui disent que ça porte bonheur.

 

En janvier 2012, une nouvelle sculpture de Manolo Valdès est installée à l'entrée Sud de Biarritz, sur le rond-point situé en face de la Cité de l'Océan et du Surf. La Dame de la Mer a été achetée pour un montant de 500 000€ à la galerie new-yorkaise Marlborough. Réalisée à Madrid en fonte d'aluminium, sa haute stature (14 mètres de hauteur) a pour mission de mettre en valeur l'œuvre architecturale de Steven Holl à laquelle elle fait face.

La Dame de la Mer

La tempête qui sévissait sur le Pays Basque, le 11 février 2013, a gravement endommagé cette oeuvre monumentale, placée dans un site particulièrement exposé au vent... La moitié de sa coiffure s'est effondrée, et la base de l'œuvre a été sectionnée...

La Dame de la mer décoiffée...

 

Le 11 décembre 1998, le conseil municipal décide d'acquérir une sculpture de l'artiste Cardenas, intitulée "Grande Amapola", qui sera placée à l'entrée de l'espace muséal du casino Bellevue. Cette oeuvre avait été exposée sur l'esplanade du casino municipal, à l'occasion du festival cinématographique de la CITA, au mois d'octobre précédent. Cet oeuvre, appartenait à Mme Elena Malagodi, ex-épouse de M. Cardenas, qui l' cédée à la Ville de Biarritz pour un montant de 450.000F, soit environ 68.600 euro.

Cette oeuvre a donc été installée au casino Bellevue en mars 1999.

Dès l'origine, il avait été envisagé qu'elle puisse être déplacée et compte tenu du fait qu'elle est en bronze, qu'elle soit placée en extérieur. C'est ce qui s'est passé au mois de juin 2007, lorsque les services techniques de la ville l'ont placé sur le rond-point de l'avenue Foch, en face de la gare du Midi.

"Grande Amapola" de M. Cardenas.

 

Le 28 juin 2006, une œuvre monumentale intitulée  "La ferme basque", de Jorge Oteiza, est installée par une immense grue, sur la toute nouvelle place Bellevue.

Peu avant sa disparition en 2003, Jorge Oteiza a chargé la galerie internationale Marlborough de construire une série d’œuvres à partir de maquettes des années cinquante. C’est aussi cette galerie, représentée à Madrid, New York et Londres, qui a été chargée de la réalisation de cette oeuvre, même si cette question a été dans un premier temps contestée par l’héritière de Jorge Oteiza, Pilar Oteiza. Selon elle, cette tâche ne figurait pas dans le contrat initial conclu entre le sculpteur et son ami, le directeur de Marlborough...

"Euskal Baserria" est une oeuvre colossale en acier "Corten" qui atteint plus de 5 mètres de hauteur, près de 7 mètres de large pour environ 9 tonnes. Elle a été réalisée par la société SAREM d'Anglet, sur la base de la maquette originale de l'artiste.

L’acier "Corten", appelé également acier patinable ou acier auto-patinable, associe le charme de la matière brute, à la force, la solidité, la pérennité, la variations de la couleur, et la noblesse du matériau. Il tire son nom du principe de protection contre la corrosion que procure la formation d'une fine couche d'oxyde imperméable couleur brun-rouille qui se forme lorsque le métal est exposé à nu aux intempéries. Ce phénomène est obtenu grâce à l'adition à l'acier d'un très faible pourcentage de cuivre, de nickel et de chrome. La présence du cuivre améliore également les propriétés mécaniques de l'acier en élevant sa limite d'élasticité.

Son coût important (plus de 400 000 euro) semble très élevé pour le contribuable, mais c'est le prix à payer pour une oeuvre d'un artiste majeur de la sculpture du XXème siècle...

Le journal Sud-Ouest du 18 décembre 2006, nous apprend que le conseil municipal a décidé le 15 décembre, de faire l'acquisition d'une sculpture de l'artiste colombien Edgar Negret, qui prendra place dans le jardin des Rocailles, au pied de "l'étrave" de la médiathèque. Cette oeuvre, intitulée "Sol", est achetée auprès de la galerie Casa Negret de Bogota, pour une somme de 80.000 dollars, auxquels il convient d'ajouter 19.167 dollars de frais d'assurance et de transport...

Edgar Negret"Sol"

Edgar Negret est né en 1920, à Popayan en Colombie, et vit à Bogota. Il a fait ses études à l'École des Beaux Arts de Cali entre 1938 et 1944, où il s'est  spécialisé dans la sculpture. C'est en 1943 qu'il présente sa première exposition individuelle au Palais des Beaux Arts de Cali. En 1949, il poursuit des études au Clay Club Sculpture de New York, où il se perfectionne dans certaines techniques, et notamment l'assemblage de métaux. En 1950 il expose au Peridot Gallery à New York et en 1953 au Musée d'Art Contemporain de Madrid.

Parallèlement à ses expositions personnelles, il participe à des expositions à Venise lors de la XXXème Biennale Internationale de l'Art, à Paris lors de la 3ème Exposition Internationale de la Sculpture Contemporaine au Musée Rodin, à l'Arco-Galeria Theo à Madrid, et dans d'autres villes du monde. En 1987, il présente à Bogota une rétrospective intitulée "Cinquante ans, cent cinquante oeuvres".

En 1965, il reçoit la Médaille d'Argent à la Ville Biennale de l'Art de Sao Paulo et, en 1967, il obtient le Grand Prix au XIXème Salon des Artistes Nationaux. A partir de 1970, Edgar NEGRET colabora avec Luis Perez, qui deviendra son assistant et sera chargé de gérer ses oeuvres aux niveaux national et international. Ensemble, ils fonderont en 1981 la Galerie Edgar NEGRET de Bogota où sera achetée "Sol", qui sera placé dans le jardin des Rocailles à Biarritz.

Edgar NEGRET a participé à plusieurs symposiums de sculpture monumentale: en Uruguay en 1980, Cerro Nutibara en Colombie en 1983, à l'aéroport José Maria Cordoba à Medellin en 1986 et au Parc Olympique de Séoul en 1988. En 1991, il a présenté dans quatre galeries de Bogota, une rétrospective composée de 70 pièces.

Il s'exprime essentiellement avec le métal, à base d'un vocabulaire construit, parfois emblématique, qui s'envoie en larges lamelles complémentaires au gré d'une croissance continue, dans un ordre non-figuratif architectural.

 

Cette statue est inaugurée le 8 septembre 2007 par le Sénateur Maire Didier Borotra, en présence de Mme Gaveria, épouse de l'ancien président de Colombie.

El Sol, devant le batiment de la médiathèque, en forme d'étrave de navire.

Vue en direction de la ville.Vue de profil

C'est en Juillet 2011 que l'œuvre dénommée « Olerki », qui signifie "poème" en langue basque,  a été placée sur le plateau de l'Atalaye, dans le cadre du réaménagement du site, lié à l'extension du musée de la mer.

Il s'agit d'une création de Kepa Akixo, dit « Zigor », né à Aretxabaleta dans le Gipuzkoa en 1948, et qui sculpte depuis 1983 dans son atelier à Biarritz.

Cet artiste écrit de la poésie en langue basque depuis 1968, et ses premiers cahiers ont été publiés en 1973. C’est en voyant travailler Remigio Mendiburu à Hondarribia, qu’il a décidé de devenir sculpteur.

"Olerki"

C'est en Juin 2015 que l'œuvre dénommée « Urkulu » a été placée sur la place Sobradiel, dans le cadre du réaménagement du quartier des halles. Il s'agit également d'une création de Kepa Akixo, dit « Zigor » qui a créé l'œuvre ci-dessus..

La ville de Biarritz a pris en charge la fonte de la pièce et les travaux d'aménagement et de mise en place, l'œuvre proprement dite étant offerte à la ville par l'artiste. Elle n'en a pas moins coûté 105 000 euros au contribuable biarrot...

Derrière le collège "FAL" , se trouve à l'intersection de la rue du Pradot et de la rue de Mouriscot, la propriété "Magnan". Une belle voûte en ogive est insérée dans le mur en pierres de taille. Au pied de la voûte se trouvent des chapiteaux sculptés. Celui de gauche représente une tête et un motif végétal, celui de droite représente un personnage accroupi également accompagné d'un motif végétal.

Le portail de la propriété "Magnan"

Chapiteau de gauche.Chapiteau de droite.

Au dessus du portillon de droite se trouve un linteau de pierre qui semble avoir été récupéré sur un autre bâtiment avant d'être replacé ici...

Au centre, une croix basque est inscrite dans un cercle, accompagnée de trois petites étoiles et d'une rosace. La partie supérieure est décorée par une frise constituée de motifs triangulaires alors que le bas est souligné par des motifs demi-circulaires. Ce linteau porte l'inscription: "FRANCES DE ERECqUART + CHATARINE DE LARRE IESUS 1704". L'orthographe est approximative, la lettre "q" n'est pas en majuscule, ceci permet de penser que l'année 1704 qui semble être gravée est bien celle de la facture de cette pierre, et donc probablement antérieure à la construction de l'ensemble du portail.

Août - septembre 2002

Tomek expose face à la mer...

"Bleu comme jean"

 

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