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Hóz de Alarcón 28-10-2025 Christiane et Jean Paul. Dénivelée : 210m Distance : 8,900km Total : 3H27 Beau temps, légèrement nuageux.Les repères de type (HOAL01) renvoient au tableau de coordonnées GPS Téléchargement direct des points grâce au travail de |
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Après avoir fait une jolie balade sur la Route des Visages de Buendía, nous repartons en camping-car vers le Sud. Nous passons à Huete, Carrascosa del Campo, Montalbo et Honrubia, pour rejoindre Alarcón, une commune de la province de Cuenca, dans la communauté autonome de Castilla la Mancha. La cité, implantée dans un méandre du Río Júcar, a conservé la presque totalité de ses remparts. Ce fut successivement un site ibère, romain et visigoth, mais ce n’est seulement que sous domination arabe qu'Alarcon commença à prendre de l’importance. Après un long siège, elle fut conquise par Alfonso VIII qui la fit dépendre du Royaume de Tolède qu’elle ne quittera plus de toute son histoire, devenant un des bastions militaires de la Mancha en y gagnant le surnom de «l’Imprenable». Nous stationnons sur une plateforme sur la droite de la route, un petit kilomètre avant l'entrée dans le village, et nous commençons par manger dans le camping-car avant d'entamer notre randonnée. Depuis ce splendide belvédère, nous avons un point de vue de carte postale sur Alarcón, le río Júcar, et la péninsule de "Los Alarconcillos", formée par un méandre du cours d'eau. Nous sommes juste à côté de la Torre de las Armas, mais nous voyons aussi très bien l'étonnante Torre de Los Alarconcillos, et plus loin la Torre del Cañavate. - 13H18 - 818m (HOAL01) Nous démarrons du parking en direction de la Torre de las Armas. - 13H22 - 821m (HOAL02) Nous passons au pied de la tour où il n'est pas possible de monter, mais nous profitons d'un beau point de vue sur le château et les fortifications de la cité versant Sud. Nous prenons le sentier qui descend sur notre droite en ressortant de l'enceinte fortifiée. - 13H25 - 805m (HOAL03) Nous tournons à droite en arrivant à la route, en franchissant une première porte. Rapidement, nous voyons en contre-bas sur notre droite le Puente de Tébar et la Torre de los Alarconcillos. - 13H32 - 803m (HOAL04) Nous franchissons la Puerta del Calabozo. - 13H35 - 813m (HOAL05) Nous laissons le mirador de la Reina Doña Leonor de Plantagenet sur la gauche, pour franchir une troisième porte au pied du château. - 13H39 - 824m (HOAL06) Nous empruntons la calle "La Solana" qui monte sur la droite. - 13H41 - 835m (HOAL07) Nous tournons à droite sur la "calle Conde Alvaro de Lara", pour rejoindre la "Plaza de la Autonomia". Nous arrivons ainsi aux portes du château d'Alarcón, qui est aujourd'hui devenu un parador. - 13H48 - 836m (HOAL08) Nous allons voir le "Mirador de la Peña" qui se trouve au Nord de la place, et qui nous offre un beau point de vue sur la Torre de los Alarconcillos en particulier, et sur la Torre de las Armas. Mais, nous apercevons aussi, un peu en-dessous à droite de la tour, deux grottes ornées de peintures : l'une représentant des bouquetins ibériques et l'autre un chat (sauvage ?)... Nous repartons par la Calle Julio Poveda. Nous découvrons alors une peinture murale représentant un monsieur qui joue avec un chat, en lui présentant la clé de sa Mercédès... La situation est d'autant plus amusante que, juste à côté se trouve un chat ressemblant beaucoup à celui de la peinture, mais aussi que la clé est plus vraie que nature, identique à celle de notre nouveau camping-car. Il n'en faut pas moins pour que nous devenions aussitôt amis... Nous tournons à gauche pour aller voir le portail Sud de l'église Santa Maria del Campo, conçu comme un grand arc de triomphe de style plateresque par Esteban Jamete (13H52 - 842m (HOAL09)). - 14H00 - 842m (HOAL10) Nous passons devant l'église Santo Domingo de los Silos qui est en cours de restauration. Désacralisée, elle est utilisée aujourd'hui comme salle d'exposition et de réception. - 14H05 - 842m (HOAL11) Nous rejoignons la Plaza Infante Don Juan Manuel, où se trouve la mairie, à côté de l'église Saint Jean Baptiste. Elle aussi est désacralisée, mais les murs intérieurs sont peints par l'artiste contemporain Jesús Mateo. Son œuvre exprime la présence de l'homme sur Terre, les origines de la vie, les rêves, la voûte céleste, l'angoisse, la vie et sa finitude, avec un langage formel contemporain expressif d’une grande intensité dramatique. Ces peintures murales qui couvrent toute la surface de l'église ont été reconnues d'intérêt artistique et culturel par l'UNESCO. Hélas, nous ne pourrons pas la visiter car elle n'est ouverte que du vendredi au dimanche... Nous nous engageons dans la petite rue en face de l'église pour repartir vers le Sud. - 14H08 - 841m (HOAL12) Nous traversons la Calle Alvaro de Lara entre deux nouvelles fresques murales. Un âne qui nous regarde passer au travers de la porte de son écurie, et un tracteur, d'un beau vert "John Deere", dont on aperçoit la remorque au travers de la porte d'une cour... Nous arrivons ainsi à un parking, où nous prenons le temps de discuter un moment avec des camping-caristes de notre département. - 14H17 - 834m (HOAL13) À l'extrémité Ouest du parking, nous prenons un chemin qui descend en direction del l'Ermita Nuestra Señora de la Orden (Camino del cementerio - GR64). - 14H18 - 829m (HOAL14) Nous prenons le sentier qui part sur la gauche en direction du Sendero Hóz de Alarcón / Puente de El Picazo. Il est nommé Camino de las Moreras sur les cartes OpenTopoMap et OpenStreetMap. - 14H20 - 792m (HOAL15) Nous franchissons les murailles de fortification de la cité en passant la Puerta de Chinchilla, également connue sous le nom de porte El Picazo. C'est l'une des six portes encore debout de la cité. Elle servait d'entrée Sud, sur l'itinéraire reliant Alarcón à Chinchilla de Monte Aragón, dans la province d'Albacete, d'où son nom. Sa construction remonte au XVème siècle, avec des rénovations effectuées sous le règne de Juan Pacheco, marquis de Villena. Aussitôt après, nous remarquons que le sentier (balisé en jaune et blanc) a été partiellement taillé dans la roche. - 14H28 - 766m (HOAL16) Nous arrivons à une intersection. Le Puente del Picazo est annoncé à 100m sur la gauche, alors que le Puente de Tébar est à 1,900km et 39 minutes de marche sur la droite. Nous commençons par aller voir le Puente del Picazo. - 14H32 - 754m (HOAL17) Nous voici au Puente del Picazo, qui permet au Camino de las Moreras de franchir le río Júcar. Un panneau nous donne quelques explications sur l'histoire des lieux : L'ancienne route menant à Chinchilla conduisait d'abord à El Picazo, d'où les marchands apportaient des légumes et des légumineuses, difficiles à cultiver sur les terres d'Alarcón, ainsi que du riz et de l'huile. Bien qu'Alarcón ait été une ville seigneuriale pendant une grande partie du Moyen Âge (ayant appartenu aux Chevaliers de Santiago sous Don Juan Manuel, puis à la famille Villena), sa charte, confirmée par Alphonse X, instaura une série de taxes (l'Alcabalas, le Portadgo, etc.) pour ceux qui franchissaient la porte de Chinchilla avec leurs marchandises destinées au marché. Au XVème siècle, cet afflux de capitaux n'épargna cependant pas Alarcón de la crise de la noblesse rurale, qui se retira à la cour, entraînant un déclin démographique progressif de la cité. - 14H37 - 766m (HOAL16) Nous repassons au point d'intersection des sentiers, et poursuivons en direction du Puente de Tébar par le sentier qui longe le río, au creux de la Hóz de Alarcón. Ici encore, le sentier balisé en jaune et blanc, est parfois taillé dans la roche. - 14H41 - 746m (HOAL18) Le sentier chemine à l'horizontale au pied d'impressionnantes falaises. - 14H50 - 757m (HOAL19) Alors que nous passons au niveau d'une petite cascade du río, nous apercevons quelques vestiges de fortifications au-dessus de nous sur la droite. - 14H58 - 768m (HOAL20) La Torre del Cañavate se détache en face de nous, à la faveur d'une trouée dans la végétation. - 15H07 - 766m (HOAL21) Le sentier passe au pied de falaises surplombantes. Nous pouvons réaliser à quel point la cité d'Alarcón était imprenable du côté de la rivière. - 15H08 - 768m (HOAL22) Nous franchissons un escalier assez raide, plus ou moins taillé dans la roche et pourvu d'une main courante en bois. En arrivant au sommet de cet escalier, nous voyons la Puerta del Río sur notre droite. On peut noter qu'un chemin confortable descend directement du village jusqu'à cette porte, pour les personnes qui ne souhaitent pas effectuer la boucle au creux de la gorge. - 15H12 - 776m (HOAL23) Nous arrivons au Puente de Tébar, également connu sous les noms de pont Cañavate ou Senchidero depuis le XVème siècle. Cependant, ses fondations laissent supposer une origine plus ancienne. Une route partait du pont vers le Nord, en direction de villes comme Cuenca et Tolède. La Cañada Real de Andalucía était une importante voie de transhumance qui traversait Alarcón. Elle était empruntée par de grands troupeaux de moutons mérinos pour rejoindre leurs pâturages d'hiver vers le Sud, et pour regagner le Nord, plus frais, en été. Nous tournons donc à gauche pour traverser le pont. - 15H16 - 773m (HOAL24) Nous tournons à droite à l'extrémité du pont, en direction de la Torre de los Alarconcillos, annoncée à 600m et 15 minutes de marche par le PR71. - 15H19 - 773m (HOAL25) Au niveau du barrage, nous virons à gauche sur le sentier qui monte sur la ligne de crête de la péninsule de los Alarconcillos, formée par un méandre de la rivière. Quelques mètres plus loin, un panneau indique la Torre de los Alarconcillos, à 400m et 10 minutes de marche. - 15H22 - 789m (HOAL26) La pente du sentier est interrompue par quelques marches dans le rocher. - 15H28 - 820m (HOAL27) Nous voici au pied de la superbe Torre de los Alarconcillos. Elle est constituée d'une structure carrée centrale entourée de quatre tours semi-circulaires massives et surmontée d'une structure circulaire plus petite qui servait de tour de guet. De son sommet, on pouvait repérer quiconque approchant de la ville par le Nord. Les gardes postés dans la tour alertaient alors le château grâce à un système de signaux lumineux et de miroirs. Sa construction remonte au début du XIVème siècle, lorsque les terres d'Alarcón furent octroyées à l'infant Don Juan Manuel, qui supervisa la reconstruction du système défensif de la ville. En 1211, le roi Alphonse VIII de Castille y établit sa place forte en prévision de la bataille de Las Navas de Tolosa (1212). Elle joua un rôle crucial dans les conflits opposant le marquisat de Villena aux Rois Catholiques. Cette tour s'avéra également déterminante durant les guerres carlistes (XIXe siècle). La seule entrée accessible permet d'observer un escalier hélicoïdal dont il ne reste que trois ou quatre marches... Nous poursuivons donc sur le chemin de crête, relativement bien tracé, qui se prolonge vers l'Ouest. - 15H50 - 834m (HOAL28) Quelques pierres placée en travers du chemin nous invitent à prendre le sentier qui part sur la droite. - 15H51 - 832m (HOAL29) Le sentier vire nettement à gauche, nous offrant un beau point de vue sur le río Júcar. - 15H54 - 809m (HOAL30) Nous arrivons au pied de l'imposante Torre de Cañavate implantée sur une position stratégique d'où une armée hostile hypothétique aurait pu surgir. C'est pourquoi l'infant Don Juan Manuel fit construire cette tour au début du XVème siècle, ainsi qu'une muraille imposante de plus d'un mètre et demi d'épaisseur. Ainsi, cette ligne fortifiée, renforcée par des bastions massifs, des meurtrières et de solides créneaux, bloquait tout l'isthme menant à la péninsule de Los Alarconcillos. Mais, de plus, le gigantisme de cette tour, résidence du gardien et lieu de cérémonies, symbolisait une forme d'expression de la puissance de son propriétaire. La tour possède un plan pentagonal que nous pourrons très bien observer en passant en-dessous, sur le chemin côté Sud. Nous franchissons le mur de fortification (dont on voit très bien l'épaisseur) à l'emplacement supposé d'une ancienne porte, pour descendre encore un peu vers l'Ouest. - 16H01 - 794m (HOAL31) Nous tournons à gauche en arrivant au col, en direction du Puente de Tébar annoncé à 800m et douze minutes de marche. - 16H12 - 756m (HOAL32) Après avoir retraversé le Puente de Tébar, nous tournons à gauche pour emprunter la piste carrossable (interdite à la circulation), qui longe la rive gauche du plan d'eau formé par le barrage. - 16H17 - 755m (HOAL33) Un très intéressant panneau nous renseigne sur la faune qui peuple la Hóz de Alarcón. Les gorges d’Alarcón font partie du réseau Natura 2000 et sont désignées Zone Spéciale de Conservation. Elles couvrent 30 km du cours moyen du fleuve Júcar, du barrage d'Alarcón au barrage d'El Picazo en aval, et ont une superficie d'environ 2 800 hectares. L'orographie du terrain, caractérisée par une succession de méandres encaissés, avec des pentes abruptes et des escarpements rocheux, donne naissance à une grande variété d'écosystèmes, ce qui se traduit par une abondante biodiversité de la faune et de la flore. Outre son intérêt botanique, la grande valeur de cet espace réside dans son effet d’« île écologique », offrant un refuge aux oiseaux rupestres qui nichent dans les rochers et les escarpements des gorges, ainsi qu’aux mammifères et oiseaux forestiers qui ne trouvent pas d’abri similaire dans un environnement majoritairement plat dominé par les champs cultivés. Parmi les mammifères présents ici figurent de grands herbivores comme le bouquetin ibérique (Capra pyrenaica) et une grande variété de mustélidés, dont le blaireau européen (Meles meles), la loutre (Lutra lutra), la genette (Genetta genetta), le putois (Mustela putorius) et la fouine (Martes foina). La présence du chat sauvage (Felis sylvestris) est particulièrement remarquable, car il est considéré comme une espèce d'intérêt communautaire. Ce site abrite la plus forte densité de rapaces rupicoles non charognards, car l'aigle royal (Aquila chrysaetos), le hibou grand-duc (Bubo bubo), le faucon pèlerin (Falco peregrinus) et l'aigle de Bonelli (Aquila fasciata) nichent tous sur une petite superficie. On y trouve également des populations d'autres rapaces forestiers, comme l'aigle botté (Hieraaetus pennatus) et le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus). Parmi les autres oiseaux qui peuplent la région, citons le chocard à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), le martinet alpin (Apus melba), l'alouette lulu (Lullula arborea) et la fauvette pitchou (Sylvia undata). L'aigle de Bonelli (Aquila fasciata) est un grand oiseau dont l'envergure atteint 150 à 170 cm. Plus élancé et doté d'ailes plus courtes et plus larges que les autres aigles, il est le plus agile des grands aigles. Le contraste de couleurs en vol, entre son corps clair tacheté de verticilles et ses ailes sombres, est saisissant. Associé aux milieux méditerranéens, cet oiseau niche sur les falaises rocheuses et survole les petites chaînes de montagnes, les collines et les plaines, s'éloignant rarement de son aire de reproduction. Il pond généralement deux œufs entre février et mars, et si la nourriture est abondante et qu'on le laisse tranquille, les deux oisillons peuvent survivre. Son régime alimentaire se compose principalement d'oiseaux et de mammifères de petite et moyenne taille, tels que des perdrix, des pigeons, des corvidés et des lapins, et dans une moindre mesure, de reptiles. Il est classé comme espèce en danger, tant au niveau régional qu'européen. Contrairement à d'autres grands rapaces comme l'aigle impérial ibérique ou le vautour moine, confrontés à des problèmes de conservation similaires, sa population ne se rétablit pas et connaît même une tendance générale à la baisse, ayant disparu du plateau nord de l'Espagne. Dans les gorges d'Alarcón, deux couples nicheurs ont été recensés. On compte au total 16 individus à Cuenca, 85 en Castille-La Manche et environ 700 en Espagne (soit 70 % de la population européenne). Les principales menaces qu'il subit sont la forte mortalité due à l'électrocution et aux collisions avec les lignes électriques, la persécution directe (chasse, piégeage et empoisonnement), ainsi que la transformation et la perte d'habitat, la raréfaction des proies et les perturbations dans l'aire de reproduction. Les eaux du fleuve Júcar abritent une population intéressante de loutres et de cyprinidés indigènes. La loutre, classée comme vulnérable, est très sensible à la pollution, et sa présence témoigne de la bonne santé des écosystèmes aquatiques. Elle vit dans les anfractuosités des berges et au sein de la végétation riveraine dense, se nourrissant principalement de poissons et de crabes, ainsi que des amphibiens, des petits oiseaux et des reptiles. Parmi les poissons, la loche du Júcar (Parachondrostoma toxostona) est endémique du bassin du Júcar, mais l'introduction du barbeau du Tage (Pseudochondrostoma polylepis) via le canal de transfert d'eau Tage-Segura a entraîné sa disparition du Júcar, la confinant désormais au fleuve Cabriel. Une autre espèce endémique, mais de la péninsule Ibérique, est la loche épineuse (Cobitis palúdica), qui vit au fond des cours moyens et inférieurs des rivières peu profondes. Nous poursuivons notre route sur le large chemin qui longe des falaises. Mais tout à coup, Christiane me fait signe de m'arrêter... Elle vient de repérer une femelle de bouquetin ibérique en dessous de notre chemin. Mais finalement, c'est une harde d'une douzaine d'individus qui traverse le chemin devant nous, mais qui s'arrête juste en-dessous de nous. Nous avons alors le temps de les observer sans problème, jusqu'à ce que nous quittions les lieux sans qu'ils ne s'éloignent davantage... Visiblement, quelques mâles sont en rut, et leur attention se focalise davantage sur les femelles que sur nous... Vu ce que nous venons de lire sur le panneau, nous aurions bien aimé observer une loutre, une genette, un chat sauvage ou un aigle, mais cette rencontre nous a quand même comblés. - 16H35 - 796m (HOAL34) Le chemin fait deux virages en lacets. - 16H36 - 798m (HOAL35) Une vingtaine de mètres après le second virage, nous prenons le sentier qui monte sur la droite. - 16H37 - 807m (HOAL36) Nous retrouvons le chemin plus large que nous empruntons en montant sur la droite. Christiane est surprise par l'envol d'un perdreau juste devant elle... - 16H40 - 817m (HOAL37) Nous tournons à droite en arrivant à la route. - 16h45 Nous voici de retour au point de départ. Nous observons un criquet égyptien, posé sur la porte de notre camping-car. Nous reprenons la route jusqu'à Olmedilla de Alarcón où nous allons passer la nuit au Camping Pantapino : 39° 36' 32" Nord - 2° 6' 2" Ouest. Ce camping est un peu, voire très vieillot, mais un "vieux" monsieur nous a accueillis gentiment. Ici, pas de chien de garde, c'est un paon bleu qui semble contrôler les lieux... Après une nuit parfaitement calme, nous reprenons la route par Teruel et Pampelune pour rentrer à Itxassou.
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