Vipérine commune

Echium vulgare

En Basque: Sugegorri-belarra

Herbe aux vipères, Herbe à la couleuvre, Dragon, Langue d'oie.

12 juin 2004 - Sallent de Gallego - 1500m

24 juillet 2011 - Oroël

Famille des Boraginacées

Plante bisannuelle ou vivace, moyenne à grande (30 à 90cm), dressée, ramifiée, hérissée de poils rudes.

Feuilles elliptiques à lancéolées à une seule nervure saillante, les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles et plus étroites.

Fleurs bleu vif (roses en bouton), 10-20 mm, à lobes arrondis inégaux, en grappe composée et feuillée, les 5 étamines inégales sont saillantes, à filets rouges et anthères jaunes; sépales longs, souples, cachant le fruit composé de 4 carpelles.

Endroits secs, rocailles, terrains vagues. Jusqu'à 1800 m.

Mai – septembre

Echium vient du mot grec "echion" qui désignait dans l'Antiquité plusieurs Boraginacées. Echion dérive d'ekis qui signifie vipère. En effet, les corolles à lobes inégaux de la Vipérine ressemblent vaguement à des mâchoires ouvertes et les étamines qui en dépassent rappellent la langue d'un serpent, son inflorescence se love un peu comme un reptile.

Autrefois, en raison de son aspect et en application de la théorie des signatures, on utilisait cette plante pour soigner les morsures de vipère… sans succès bien entendu!

La Vipérine commune est simplement dépurative, et ses fleurs séchées calment la toux. Les sommités fleuries écrasées, appliquées en emplâtre sur le mal blanc et les panaris donnent de bons résultats. La plante contient de l'échiine: poison paralysant du système nerveux comme le curare.

Une infusion de ses graines donnerait beaucoup de lait aux jeunes mères et chasserait, dit-on, toutes les mélancolies.

Classement par noms français

Classement par noms latins